Capgemini est aujourd’hui un partenaire essentiel de Viva Fabrica !. Pourquoi avoir décidé de vous associer à cette initiative ?
Capgemini constitue un acteur important de l’écosystème industriel et est donc particulièrement concerné par les problématiques qui lui sont associées. De par ses activités, notre entreprise a besoin de talents et a donc une part à prendre dans le travail de vulgarisation et de sensibilisation aux défis que rencontrent aujourd’hui l’usine.
En nous investissant dans la fondation Viva Fabrica !, notre objectif est d’aider à faire connaître et reconnaître l’industrie. Et à susciter l’intérêt des jeunes générations. Je veux donc les inviter à avoir une attention pour le monde industriel et leur rappeler que nous avons besoin d’eux pour atteindre les objectifs climatiques, digitaux et stratégiques de notre époque.
Il est également crucial de montrer aux femmes qu’elles ont toute leur place dans les métiers industriels. Capgemini est une société qui recrute de nombreux ingénieurs, dont 30 % de femmes. Ce chiffre est supérieur à la moyenne du secteur, mais doit encore être amélioré, jusqu’à l’atteinte de la parité. Nous y consacrons d’ailleurs beaucoup d’efforts toute classe d’âge confondue, notamment via Via Fabrica !.
Plus que jamais, l’industrie a besoin de talents, autant masculins que féminins.
Capgemini a été en première ligne des défis de recrutement au cours des dernières années et notamment du fameux « Big Quit » Comment avez-vous adapté votre approche employeur aux attentes des nouvelles générations ?
Je crois que les nouvelles générations veulent aujourd’hui travailler dans un milieu qui produit du sens. Leur emploi doit être une source d’épanouissement sans pour autant empiéter sur leur vie privée. Il doit également contribuer positivement à l’environnement qui les entoure. Sur ce dernier point, je tiens à souligner que l’innovation et la réduction des émissions de gaz à effet de serre font partie intégrante de l’agenda des entreprises que nous accompagnons.
L’industrie a saisi le rôle qu’elle a à jouer dans la transition environnementale de nos sociétés. Or, en tant qu’acteur de recrutement, Capgemini prend en compte ces attentes pour proposer des offres qui soient compatibles avec les aspirations des jeunes générations.
Pour faire simple, si je me trouvais face à un jeune de 25 ans et qu’il fallait le convaincre de rejoindre Capgemini Engineering, je soulignerais que le monde de l’industrie a amorcé le virage de la tech, et que les choses évoluent très vite.
C’est pourquoi nous avons besoin de jeunes pour développer de nouvelles idées, et créer des technologies innovantes, résilientes, décarbonées et digitales. En d’autres termes, notre approche employeur tend à montrer que Capgemini agit pour œuvrer au succès de notre réindustrialisation. Nous sommes notamment là pour leur donner les clés nécessaires à la création d’un futur engageant.
Pour autant, la création de la société positive à laquelle la jeunesse aspire tient avant tout à leur contribution. Nous avons besoin des jeunes pour penser et mettre en œuvre le futur !
L’industrie est sans doute l’un des secteurs qui innovent le plus, ce qui ne l’empêche cependant pas d’être régulièrement pointée du doigt pour son retard digital. Comment Capgemini prend-elle en compte et compose-t-elle avec les enjeux digitaux ?
À l’heure actuelle, des efforts colossaux sont réalisés pour réindustrialiser l’Europe et notamment la France en favorisant les circuits courts, en raccourcissant la supply chain, ou encore en renforçant l’efficience de la chaîne de production. Cela est permis par d’importants investissements et l’accompagnement de l’ensemble de nos clients via une roadmap bien définie. Le secteur industriel représente d’ailleurs près de 80 % de nos activités, dans des domaines aussi variés que l’aéronautique, la défense ou l’énergie. Autant de secteurs qui ont pour point commun la volonté de mener à bien leur transformation digitale, leur connectivité et leur robotisation.
De même, de nouveaux segments industriels, de la voiture électrique aux semi-conducteurs ont déjà vu le jour en France et devraient continuer à se développer. Pour ne citer qu’un exemple : la création des gigafactories ACC ou Verkor. Les bâtiments y sont massifs et la chaîne de production optimisée et digitalisée, ce qui montre que des progrès importants sont déjà en cours sur notre territoire. Ainsi, l’industrie est un secteur qui doit s’adapter, notre rôle étant d’accompagner les parties prenantes dans cette transformation.
Enfin, le processus de virtualisation fait également partie intégrante de l’équation environnementale. Le fait de créer des solutions digitales et autonomes permet d’améliorer nos modèles, de réduire le coût en énergie, d’intégrer de nouveaux outils ou encore de gagner en efficience et efficacité.
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